Renseignements clairs, y compris en cas d’erreur sur le nom
Si le compte de libre passage en cause était ouvert, de fait, au nom d’un quasi-homonyme sans lien avec le défunt, la banque ne pouvait donner aucun renseignement le concernant, y compris à l’Ombudsman. Mais il était compréhensible que les héritiers ne se satisfassent pas d’une explication «probable» et cherchent à savoir avec certitude s’ils avaient droit à d’éventuels avoirs. L’Ombudsman pria donc la banque de réexaminer l’affaire en détail et de donner aux héritiers une explication motivée et claire.
La banque constata lors de ses vérifications que pas plus tard que dans les années 1980, un compte de libre passage avait été ouvert au nom du défunt, Alfred B., lorsqu’il avait démarré son activité indépendante, mais que ce compte avait été soldé et clôturé. Ernst B., selon la banque, était clairement une autre personne, son numéro d’AVS était différent et il avait douze ans de moins que le défunt Alfred B. L’adresse initiale d’Ernst B. n’était pas celle du défunt et c’est par la suite seulement que, pour des raisons inexplicables aujourd’hui, elle avait été mutée. Les héritiers d’Alfred B. eurent ainsi la certitude que tout avait bien été clarifié.